
POV June Joy
Vendredi 12 octobre 2012
Il était 10h30. Je me lève, ce soir, j'irais chercher Mayence et Arian, puis je les amènerais dans leur vraie maison. Non pas celle que l'on avait avant l'accident, je l'avais vendue, n'ayant pas assez d'argent pour la financer, et avec cet argent, j'ai acheté un appartement sur Paris. Je vais donc laisser mon frère et ma s½ur ici. J'ai décidé d'aller en boite. Seule. J'ai besoin de me changer les idées, et mes deux autres parties (c'est ainsi que je les appelle depuis cette saloperie d'attentat) ont bien compris cela. Ils trouvent que je m'occupe trop d'eux, que je ne me garde pas assez de temps pour moi. Ils ont sans doute raison, dès que j'ai un moment de libre, je vais leur passer un petit coucou. Parfois, je n'avais pas le c½ur à y aller, mais je me force, juste pour voir leur bouille émerveillée de me voir. Nous sommes comme les 5 doigts de la main, en en enlevant 2 : mes parents, parce que Mathéo, c'était un peu comme l'esprit de Mayence, Arian et moi réuni. Je vais prendre mon petit déjeuner. Un chocolat chaud et une tartine de beurre fera l'affaire. Je mange dans le silence le plus total. Dans ma tête résonne encore l'explosion. Ayant finit d'avaler mon repas, je m'installe devant la télé. Je change de chaine, et regarde des clips. Ils s'enchainent, l'un d'eux Payphone, de Maroon 5, où tout brule, me touche fortement, une larme dévale mon visage. Bientôt suivie d'une seconde, puis d'une troisième, puis des autres. Je reste là, à pleurer sur le petit canapé, mes larmes éclatant sur le carrelage. Une vingtaine de minutes plus tard, je me réveille. J'ai dû m'endormir à force de pleurer. Mes paupières sont légèrement collées entre elles, à cause des gouttelettes salées. Je me dirige à tâtons vers la salle de bain, et me mouille le visage. Je peux enfin ouvrir mes yeux. Je suis horrible, les cheveux en batailles, les yeux bouffis, la bouche tordue en un rictus de douleur en me voyant ainsi. Je vais donc me laver dans la douche (étrange non ?).
J'en ressors quelques minutes plus tard, avec une tête un peu plus potable. Je ne suis quand même pas la plus belle du monde ! Loin de là ! J'ai les cheveux légèrement ondulés, souvent rebelles, bruns, me tombant sur les épaules, avec des yeux gris. Sinon, je suis plutôt mince, et je sais que je peux manger n'importe quoi, ça n'aura aucun gros effet sur moi ! Un point positif de ma vie assez dure. Je décide de préparer la bouf' pour ce midi, et celle pour ce soir, histoire de me changer les idées. J'aime bien cuisiner. Enfin, aimer est un bien grand mot. On va plutôt dire, ce n'est pas ce qui me plait le plus, mais ça me dérange pas. Bon après, je fais ça de mon plain gré, mais si on me force, je peux pas. J'aime pas qu'on me force. Je me fais du riz à la sauce tomate pour ce midi, je prépare les doses, histoire que je n'ai plus qu'à faire cuire, puis entreprend d'éplucher trois poireaux pour en faite un tarde pour ce soir. Une fois finis, il est déjà 12h40. Je mets à bouillir de l'eau et y plonge le ris une fois à ébullition. J'attends quelques minutes, puis le passe dans une passoire, le remet dans la casserole, et y ajoute la sauce tomate. Vu que je n'ai pas envie de faire trois tonnes de vaisselle, je mange directement dans la casserole. Je lave les ustensiles, les laisses égoutter, tandis que je vais chercher mes cahiers. Mon prof arrive vers 15h. J'essuie le tout, puis retourne devant la télé. Toujours sur la même chaine, mais c'est un autre clip qui attire mon attention, si je devais dire que j'ai un chanteur préféré, ça serait ce groupe là. Les One Direction. La chanson qui passe à l'écran, je la connais déjà presque par c½ur.
-Crazy crazy crazy 'till we see the sun... Commençais-je à fredonner en même temps que le refrain.
Je reprenais le couplet suivant, et chantais toujours plus fort. Si je devais faire le classement des garçons de ce groupe, ce serait celui-ci :
1-Louis
2-Liam
3-Harry
4-Niall
5-Zayn
Bon, j'avoue, ils sont tous pas mal, mais la voix de Louis est si... Particulière, elle me fait juste fondre, et puis ils ont une bouille d'ange pas possible. Mais bon, je suppose que comme toutes les célébrités, ils exagèrent un peut tout, et sont tellement bourrés de thunes que la seule chose qui les intéresse, c'est un coup d'un soir avec une fan. Je trouve ça pathétique... Mais enfin, moi je les aime surtout pour leurs musiques, j'aime les paroles, certaines me correspondent.
On sonne à la porte, je vais ouvrir. C'est mon prof. Nous commençons par le cours de Français, ensuite littérature anglaise, et pour finir, anglais. J'aime bien l'anglais, non, en fait, j'ai détesté ça longtemps, très longtemps... Mais ayant découvert ce groupe, je me suis mise à aimer cette langue, allez savoir pourquoi...
***

***
J'arrive à l'orphelinat, à un quart d'heure de l'appartement. Arian me voyant se rue dehors et saute dans mes bras, suivit de prêt par sa s½ur qui traine les valises.
-Coucou mes chéris !
-Salut June ! Me répond Mayence.
Elle me fait la bise, et je prends les deux valises, que je traine derrière moi.
-Vous n'aurez bientôt plus besoin de déménager vos affaires à chaque fois !
-Oui, plus qu'une poignée de jours ! S'écrie Arian.
Mayence me regarde en coin et me souris, pour elle, c'est d'autant plus important, parce qu'elle pourra faire la conduite accompagnée. Pas le lendemain de ses 16 ans bien sur, mais dès que j'aurais mon permis. Dans quelques mois probablement. En attendant, c'est la mère d'une amie qui me fait conduire. Elle est vraiment très gentille.
-OH ! J'oubliais ! Leur dis-je.
Ils me regardent, soupçonneux. Je sors trois sucettes de ma poche, celles avec du sucre acidulé, et qui ne coute pas trop chère à mon porte monnaie.
-Oh chouette ! S'écrie mon petit frère.
Je leur en donne chacun une qu'ils s'empressent d'enfourner, et met la mienne dans ma bouche. C'est avec les petits plaisir que l'on remonte la pente. Nous entrons dans le hall de l'immeuble, et pennons l'ascenseur. Une fois sur le pallier, j'insère la clé dans la serrure et ouvre la porte, les laissant passer en premiers. Je rentre les valises et les laisse dans l'entrée. Ils vont dans leur chambre, emportant leur bagages : ils en ont chacun une petite. Pendant ce temps, je vérifie la cuisson de la tarte que j'avais mise au four en partant. Il ne lui manque que quelques minutes. Pendant ce temps, je mets le couvert. Le four émet un "cling".
-A table ! Je crie.
Ils déboulent comme des morfales, je coupe la tarte et leur en donne une part. J'ouvre la bouche pour dire « c'est chaud » qu'Arian a déjà mordu dessus, et bois un grand verre d'eau en s'écriant :
-C'est super chaud !
-J'allais le dire, ça sort du four, mais morfale comme t'es...
Mayence éclate de rire, et nous avec. Il est 21h35 lorsque nous débarrassons la table. Je vais me préparer, me maquillant très légèrement, en général, je ne me maquille jamais. Je mets une robe couleur crème, avec une ceinture noire où se trouve un gros n½ud, et dont la partie basse est plissée. Je retourne dans la cuisine, Mayence fait la vaisselle.
-OUAH ! Comment t'es trop belle !
Je tourne la tête vers mon petit frère, et lui souris. A cette exclamation, Ma s½ur s'est elle aussi retournée, et me dit qu'elle me trouve super belle. Tandis qu'Arian retourne regarder la télé.
-Tu va faire craquer tout les garçons comme ça !
Je m'approche d'elle.
-Dis pas n'importe quoi !
-Je rigole pas ! Arian a raison !
-Si tu le dis.
Elle rit, et je ris aussi.
-Bon, j'y go ma choupinnette !
-Oh non ! Recommences pas avec "choupinnette" Me répond-elle en accentuant bien le dernier mot.
Je ris de plus belle, elle aussi. Je lui fais un bisou sur le front, et vais en faire un à mon autre moitié. Je m'empare de mon petit sac à main noir, me dirigeant vers la porte.
-Je sais pas à quelle heure je vais rentrer, vous inquiétez pas. Si vous avez un problème, appelez-moi, et si je ne réponds pas, appelez Cristine (la mère de mon amie).
Ils me sourient, je sors, fermant la porte à clé derrière moi.
-Coucou mes chéris !
-Salut June ! Me répond Mayence.
Elle me fait la bise, et je prends les deux valises, que je traine derrière moi.
-Vous n'aurez bientôt plus besoin de déménager vos affaires à chaque fois !
-Oui, plus qu'une poignée de jours ! S'écrie Arian.
Mayence me regarde en coin et me souris, pour elle, c'est d'autant plus important, parce qu'elle pourra faire la conduite accompagnée. Pas le lendemain de ses 16 ans bien sur, mais dès que j'aurais mon permis. Dans quelques mois probablement. En attendant, c'est la mère d'une amie qui me fait conduire. Elle est vraiment très gentille.
-OH ! J'oubliais ! Leur dis-je.
Ils me regardent, soupçonneux. Je sors trois sucettes de ma poche, celles avec du sucre acidulé, et qui ne coute pas trop chère à mon porte monnaie.
-Oh chouette ! S'écrie mon petit frère.
Je leur en donne chacun une qu'ils s'empressent d'enfourner, et met la mienne dans ma bouche. C'est avec les petits plaisir que l'on remonte la pente. Nous entrons dans le hall de l'immeuble, et pennons l'ascenseur. Une fois sur le pallier, j'insère la clé dans la serrure et ouvre la porte, les laissant passer en premiers. Je rentre les valises et les laisse dans l'entrée. Ils vont dans leur chambre, emportant leur bagages : ils en ont chacun une petite. Pendant ce temps, je vérifie la cuisson de la tarte que j'avais mise au four en partant. Il ne lui manque que quelques minutes. Pendant ce temps, je mets le couvert. Le four émet un "cling".
-A table ! Je crie.
Ils déboulent comme des morfales, je coupe la tarte et leur en donne une part. J'ouvre la bouche pour dire « c'est chaud » qu'Arian a déjà mordu dessus, et bois un grand verre d'eau en s'écriant :
-C'est super chaud !
-J'allais le dire, ça sort du four, mais morfale comme t'es...
Mayence éclate de rire, et nous avec. Il est 21h35 lorsque nous débarrassons la table. Je vais me préparer, me maquillant très légèrement, en général, je ne me maquille jamais. Je mets une robe couleur crème, avec une ceinture noire où se trouve un gros n½ud, et dont la partie basse est plissée. Je retourne dans la cuisine, Mayence fait la vaisselle.
-OUAH ! Comment t'es trop belle !
Je tourne la tête vers mon petit frère, et lui souris. A cette exclamation, Ma s½ur s'est elle aussi retournée, et me dit qu'elle me trouve super belle. Tandis qu'Arian retourne regarder la télé.
-Tu va faire craquer tout les garçons comme ça !
Je m'approche d'elle.
-Dis pas n'importe quoi !
-Je rigole pas ! Arian a raison !
-Si tu le dis.
Elle rit, et je ris aussi.
-Bon, j'y go ma choupinnette !
-Oh non ! Recommences pas avec "choupinnette" Me répond-elle en accentuant bien le dernier mot.
Je ris de plus belle, elle aussi. Je lui fais un bisou sur le front, et vais en faire un à mon autre moitié. Je m'empare de mon petit sac à main noir, me dirigeant vers la porte.
-Je sais pas à quelle heure je vais rentrer, vous inquiétez pas. Si vous avez un problème, appelez-moi, et si je ne réponds pas, appelez Cristine (la mère de mon amie).
Ils me sourient, je sors, fermant la porte à clé derrière moi.